📰 La taxe foncière : l’État fait marche arrière — Ce qui change réellement pour les propriétaires
Depuis plusieurs mois, l’annonce d’une hausse généralisée de la taxe foncière a créé un véritable climat d’inquiétude chez les propriétaires. Entre les revalorisations cadastrales, les hausses votées par certaines communes et une communication confuse de l’État, beaucoup avaient anticipé une augmentation importante et durable. Pourtant, coup de théâtre : l’État a revu sa position. Un rétropédalage partiel, mais significatif, qui pourrait alléger la pression fiscale pour une partie des propriétaires… à condition de comprendre ce qui change réellement.


🔎 Pourquoi ce rétropédalage ?
Plusieurs facteurs expliquent ce changement de direction :
1️⃣ Une pression fiscale devenue politiquement risquée
Ces dernières années, la taxe foncière a bondi dans de nombreuses communes, parfois de +10 % à +30 % en une seule année.
Face au mécontentement croissant des ménages, l’État a été contraint d’apaiser les tensions.
2️⃣ Les propriétaires déjà fragilisés par l’inflation
Hausse des taux, baisse du pouvoir d’achat, explosion du coût des travaux…
Ajouter une augmentation massive d’impôts devenait intenable.
3️⃣ Un signal au marché immobilier
Le gouvernement veut éviter un blocage total du marché, déjà ralenti.
Une fiscalité imprévisible aurait aggravé la crise des transactions.
🏠 Concrètement, qu’est-ce qui change pour les propriétaires ?
✔ Le gouvernement renonce à certaines revalorisations cadastrales prévues.
✔ Les bases d’imposition ne subiront pas l’augmentation maximale envisagée.
✔ Certaines communes pourraient ajuster leurs taux à la baisse ou geler temporairement les revalorisations.
✔ Les propriétaires occupants modestes pourraient bénéficier d’assouplissements ciblés.
👉 Ce n’est pas une disparition de la hausse partout, mais un frein clair à l’emballement fiscal.
📍 Quel impact pour les propriétaires à Aix-en-Provence et dans le Pays d’Aix ?
Dans le secteur d’Aix-en-Provence, la taxe foncière est déjà l’une des plus élevées de la région.
Le rétropédalage de l’État pourrait donc :
Réduire l’augmentation prévue pour 2025
Freiner la hausse sur les années suivantes
Stabiliser l’impact fiscal pour les nouveaux acheteurs
Pour les investisseurs locatifs, cela offre une meilleure lisibilité sur la rentabilité.
📌 Quel impact pour un futur achat immobilier ?
Une taxe foncière plus stable permet :
une meilleure projection du coût global de détention,
une meilleure rentabilité pour l’investisseur,
moins d’incertitude pour les primo-accédants.
📌 Cela concerne-t-il également les résidences secondaires ?
Oui, mais les communes restent libres d’appliquer des surtaxes.
Le rétropédalage concerne principalement les bases fiscales nationales.
📌 L’État peut-il refaire marche arrière encore l’an prochain ?
Oui. La taxe foncière dépend d’un équilibre politique et financier.
C’est pourquoi une veille locale, notamment à Aix-en-Provence, reste indispensable.
