Le projet de loi de finances 2026 : les déceptions des investisseurs immobiliers


Un aperçu du projet de loi de finances 2026
Le projet de loi de finances 2026 (PLF) a suscité de nombreuses attentes parmi les investisseurs immobiliers. En effet, la profession espérait une avancée significative avec la création d'un statut pour les bailleurs privés, un projet qui était sur la table depuis plus de dix ans. Ce statut promettait des incitations fiscales, qui auraient été favorables pour ceux qui investissent dans l'immobilier locatif. Malheureusement, cette perspective a été écartée lors de la présentation du nouveau Premier ministre, laissant ainsi de nombreux investisseurs sur leur faim.
Qu'est-ce que le statut de bailleur privé ?
Le statut de bailleur privé avait pour objectif d'offrir des déductions fiscales aux investisseurs qui choisissent de louer des biens nus. Selon les propositions initiales, les bailleurs auraient pu bénéficier d'une déduction de 5 % de la valeur d'un bien neuf et de 4 % pour des biens d'occasion. Ces mesures visaient à rendre l'investissement locatif plus attractif et à encourager le développement du parc immobilier en France. La suppression de ce statut à l'étape finale du PLF laisse un vide considérable dans les attentes des professionnels du secteur.
L'impact sur les investisseurs immobiliers
La décision de retirer le statut de bailleur privé du projet de loi de finances 2026 pourrait avoir des conséquences néfastes pour le marché immobilier locatif. En effet, de nombreux investisseurs pourraient choisir d'attendre avant d'engager de nouveaux projets d'investissement, craignant que les conditions fiscales ne s'améliorent pas prochainement. Cette incertitude risque de ralentir la dynamique du marché, alors que la demande de logements locatifs continue de croître. Les investisseurs espéraient également que ce statut contribuerait à résoudre certaines problématiques liées à la gestion des biens et à la relation avec les locataires, mais cette opportunité semble désormais perdue.